Le N°19 de chez Chanel est un bouquet de luxe. Avec un coeur de rose de Mai et d'iris de Florence (excusez du peu), c'est un parfum dont le caractère est inégalable. Loin de toutes les vomissures de Guess ou de Burberry, les parfums de la maison Chanel, et principalement ceux édités durant la vie de sa créatrice, sont des signatures en eux mêmes. Reconnaissable immédiatement, le N°19 est voulu par Melle Chanel dans la lignée du N°5, envoutant, innatendu et scandaleux. Si Ernest Beaux, créateur du N°5, ne faisait déjà plus partie de la maison Chanel lors de la création du N°19, son successeur, Henri Robert, a très bien su reprendre un flambeau pourtant difficile soulever.
Chanel N°19, 1970, Henri Robert et Grabrielle Chanel |
Pour être honnête, je préfère le N°19 au N°5. Le N°5, c'est le parfum de ma grand-mère, et si, comme tous les petits enfants, j'aime ma grand-mère, elle, comme toutes les grand-mères, est parfois un peu gonflante. Comme le Chanel N°5. Comment vous expliquer ? Le N°5, c'est la base de l'indentité de la parfumerie Chanel, c'est la première armure d'Iron Man dans le désert, excessivement efficace, très bien étudiée, incroyablement nouvelle. Le N°19 c'est la dix-huitième. Pas exactement la même bien que l'idée de base soit semblable, plus fin et infiniment plus moderne. Alors, quand je dis infiniment plus moderne, n'imaginez pas Alien de Mugler, je parle d'une modernité relative à celle du N°5, évidement.
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